lundi 16 août 2010

CELLULE 211



Daniel MONZON
Drame, action_1h53 : Luis TOSAR / Alberto AMMAN / Antonio RESINES / Marta ETURA / Carlos BARDEM / Manuel MORON / Luis ZAHERA / Vincente ROMERO

Juan, la trentaine et bientôt papa, vient d'être engagé à la prison de Zamora comme geôlier, il se présente la veille de son embauche pour faire du zèle et visiter son futur lieu de travail afin de s'y accoutumer quelque peu ; malheureusement pour lui, ce jour là, une émeute éclate et il va être pris, bien malgré lui, dans le feu adverse, autrement dit au beau milieu de brutes épaisses et prêtes à tout pour arriver à leur fin.
Il va alors se faire passer pour un tout nouveau prisonnier auprès du caïd de ce quartier hautement dangereux et pour le moins sulfureux mais la supercherie va-t-elle prendre, et si oui combien de temps?

Pouuuuaaaaaaooouuuuu!!!!! de la BOMBE!
Ca faisait longtemps que je n'avais pas eu un tel choc, on est tout de suite projeté dans le vif du sujet, un huis-clos à grande échelle si l'on peut dire, parceque dès le début, le film s'ouvre sur un homme qui crame le filtre de sa clope et se taillade les veines, c'est hyper bien fait, très réaliste et sans fioriture ; ensuite nous est présenté le héros qui d'entrée de jeu est plongé dans une situation d'ors et déja inextricable qui va ne faire que d'empirer et effectivement, cela ne fait que monter et de manière si rapide que l'on a du mal à respirer, à souffler un brin.
Les 2 protagonistes sont EXCELLENTS, le duo formé fonctionne comme sur des roulettes et les très nombreux seconds rôles, bien hauts en couleurs, façonnent ce long-métrage avec un brio hors pair.
Plus ça va et plus on étouffe, les images sont bien violentes pour ne rien dire du propos et le réalisateur nous corse son histoire sans arrêt, à un tel point qu'on se demande comment tout cela va pouvoir trouver une fin digne de ce nom et de tout le reste, et pourtant...
C'est réellement terrible, je n'avais pas autant kiffé un film de ce genre depuis l'incontournable GOMORRA, décidément Italie/Espagne, les latins sont au top et à l'honneur.
On a l'impression d'être assis sur le détonateur d'une énorme bombe, et l'on est contraint de s'y asseoir doucement, doucement et POUM!!!! ça fini par péter.
Note : 9 / 10 +

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