LES HUITS SALOPARDS

Quentin TARANTINO

Western américain_2h48 : Samuel L.JACKSON / Jennifer Jason LEIGH
/ Walton GOGGINS / Kurt RUSSELL / Michael MADSEN / Demian BICHIR / Tim ROTH / Bruce DERN / Chaning TATUM / Zoe BELL / James PARK

Peu après la guerre de sécession, John RUTH alias le Bourreau, un terrible chasseur de prime, escorte la non moins féroce Daisy DOMERGUE vers RED ROCK, la ville où elle doit être pendue pour ses trop nombreux crimes.
En chemin ils vont croiser la route d'un autre ranger : le major MARQUIS WARREN, seul dans ces étendues neigeuses, avec tout de même ses trois cadavres qui lui rapporteront 8000 $ puis arrive ensuite le futur nouveau shérif de cette fameuse petite bourgade, Chris MANNIX, lui aussi perdu et esseulé dans ce vaste décor froid et immaculé.
A cause d'un fort blizzard, nos protagonistes n'ont d'autres choix que de faire escale "Chez Minnie", une petite mercerie paumée au milieu de forêts enneigées où ils sont accueillis par 4 drôles de personnages pour le moins énigmatiques.

Un pur chef d'oeuvre du genre réalisé de main de maître par ce magnifique réalisateur tout simplement GE NIA LI SSIME!
Alors déjà c'est superbement filmé, monté, alambiqué au possible, rondement et lentement mené si bien que l'on ne pense pas un unique petit moment à regarder sa montre et ce pendant pratiquement 3 heures durant.
Le tout est très fluide, porté par une musique sensationnelle sortie d'un cerveau de ce ponte de la profession qu'est Monsieur Ennio MORRICONE et  l'on fait face à une interprétation impeccable, elle aussi marquée par un casting -comme toujours avec Q.TARANTINO- époustouflant.
Je sais je n'emploie que de "méga" superlatifs mais je suis un fan indécrottable del maestro et en plus ce long-métrage frôle la perfection tant par ce scénario chiadé à mort et qui ne fait que monter, monter en un suspens torride ponctué d'un humour unique, à part et au top, tant dans la forme dans laquelle on retrouve la "touch" indéfinissable et très reconnaissable de ce génie à l'esprit on ne peut plus dérangé et exceptionnel.
De plus nous retrouvons ce côté gore, trash et sanguinolent au possible qui, dès ses débuts, asseyait la patte, et plus tard la renommée, de cet extravagant et fantasque trublion du septième art qui nous livre là, je trouve une de ses meilleure -peut-être même LA meilleure- oeuvre de sa carrière.
J'en fais, c'est possible, des tonnes mais j'en sors ravi, émerveillé et je vais donc attribuer pour la toute 1ère fois LA note toujours attendue mais jamais atteinte...
Note : 10 / 10 ++