vendredi 5 octobre 2018

CLIMAX




















Gaspard NOÉ

Drame français_1h37 : Sofia BOUTELLA / Romain GUILLERMIC / Souheila YACOUB / Kiddy SMILE / Claude GAJAN MAULL / Giselle PALMER / Taylor KASTLE / Thea Carla SCHOTT / Sharleen TEMPLE / Lea VLAMOS / Alaia ASLAFIR / Kendall MUGLER / Lakdhar DRIDI / Adrien SISSOKO / Mamadou BATHILY / Alou SIDIBE / Ashley BISCETTE / Mounia NASSANGAR / Tiphanie AU / Sarah BELALA / Alexandre MOREAU / NAAB / Stauss SERPENT / Vincent GALLIOT CUMANT


Après leur ultime répétition, toute la troupe de danseurs -tous aussi hétéroclites que hauts en couleur les uns, les autres- va enfin se lâcher et pouvoir entamer une méga fiesta dans cette salle des fêtes où ils répètent depuis quelques jours.

Rapidement c'est l'alcool et les drogues qui vont prendre le dessus...aïe aïe aïe!

Trash, violent, entraînant, perturbant et inquiétant, du véritable et sulfureux G.NOÉ qui n'est évidemment pas sans nous rappeler l'excellent et terrible IRRÉVERSIBLE!

Après une rapide présentation des personnages, qui ne sont autres que les danseurs, le D.J., la chorégraphe et son tout jeune fils Tito, on découvre une chorégraphie millimétrée, vive, violente et non dénuée de sexe, sublimée par une caméra mouvante qui n'a de cesse de suivre et évoluer avec tous ces protagonistes.
Arrive ensuite le début de la fête avec, bien évidemment de la danse, de l'alcool, un peu de drogue et énormément de commérages et flirts passés ou en devenir ; bref une atmosphère étrange où l'on ressent déjà une tension et une certaine violence sous-jacente...
Alors que nous nous accrochons comme nous le pouvons à notre strapontin, la Drogue entre en scène et l'histoire par en cou..., tout éclate : nous suivons ce panel de personnages un à un en de longs et nombreux plans-séquence, steadicam à l'épaule, sautant de l'un à l'autre sans jamais s'arrêter, le tout accentué par les bits lourds, saccadés et cinglants du D.J., ainsi que des cris incessants de colère, de détresse ou de liesse de notre "joyeuse" bande.
Bien sûr cela ne s'arrête point là-dessus, ce serait trop simple : les plombs sautent, la lumière de secours, rouge et peu éclairante s'installe, un bon vieux ghetto-blaster d'un de nos convives assure l'ambiance et la caméra s'emballe, tourne, virevolte, film en haut, en bas, à l'envers, à l'endroit et créé une ambiance totalement malsaine, quasi indigeste, en tout cas anxiogène au possible.
Voilà j'espère ne pas en avoir trop dévoilé et j'ajouterai juste pour finir que lorsqu' arrive enfin le clap de la délivrance, on peut respirer un grand coup.
Je conseille vivement à toutes les âmes sensible de faire l'impasse sur cette oeuvre pure et brute, mais malgré tout magnifique, chapeau Mr NOÉ, !  
Note : 7/10

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